1999-2001


« Or, chez moi, même par temps clair,
Mon âme brûlante languit dans la nuit. »

Vladimir Vissotski

Samstag, 16. Januar 2010

Vents

Je ne parlerai plus.
Jamais plus ma voix ne maudira
Ni ne bénira.
Je me tairai jusqu’au bout du temps.

O miracle ! Et j’ai su parler !
J’ai offert à mon âme un corps définitif !
Eternel ! Plus un mot !
J’ai donné trop de vie aux vents sinistres.

C’est bon, je me pose,
Puisque je dois mourir de mes propres mains.
Etrange joie ombreuse ! –
Ces mains qui ont donné vie à une âme !