Je ne parlerai plus.
Jamais plus ma voix ne maudira
Ni ne bénira.
Je me tairai jusqu’au bout du temps.
O miracle ! Et j’ai su parler !
J’ai offert à mon âme un corps définitif !
Eternel ! Plus un mot !
J’ai donné trop de vie aux vents sinistres.
C’est bon, je me pose,
Puisque je dois mourir de mes propres mains.
Etrange joie ombreuse ! –
Ces mains qui ont donné vie à une âme !