1999-2001


« Or, chez moi, même par temps clair,
Mon âme brûlante languit dans la nuit. »

Vladimir Vissotski

Samstag, 16. Januar 2010

Nuit de mai

Personne ne m’a jamais regardé
Avec ce regard,
Regard de confiance et de question.

Jamais une main ne s’était posée
Sur ce cœur,
Cœur vide, glacé, brûlant.

Nulle part n’existe un lieu plus agréable
Qu’ici,
Où je sens, où j’existe, enfin !