Regarde comme je saigne…
Et tu oses encore vivre,
De ta vie misérable et futile !
On me transperce le corps cent fois,
Tandis que tu accomplis ton ‘‘destin’’ –
Et tu te refuses à l’aventure que je propose !
Je saigne, je souffre, ne vois-tu pas ma douleur ?
Mais non ! Tes yeux sont vides,
Et tu ne regardes plus que ton petit cœur !
Mes mains sont clouées à ce bois…
Et tu oses encore dresser tes poèmes –
Tes poèmes misérables, et futiles !
La couronne s’enfonce dans mon front, je ne peux plus penser !
Un jour je t’éperonnerai avec mes épines…
Et tu verras ce que souffrir veut dire !