Cela m’amuse presque que tu t’en ailles ;
Pour un peu j’agiterais mon mouchoir,
Je te souhaiterais d’heureuses retrouvailles
Avec le néant – hors de mon regard.
Pour un peu je pleurerais ; ce ne sont
Pas des larmes qui roulent sur mon visage,
N’entends-tu pas mon rire profond ?
Je suis heureux de ton voyage.
Ne célébrons pas nos déchirants adieux.
Je souris tant que tu séjournes
Sur le chemin, devant mes yeux ;
Je hurle si tu te retournes.
Reviens !