Quand cesseras-tu de me regarder en cachette,
Comme une voile éprise du vent ?
Dis-moi ton nom, montre-moi un visage authentique,
N’immole pas mon cœur aux lendemains.
Demain ? Tu pourras vivre sans moi ;
Et tu vivras sans doute loin de mon regard.
Encore une fois j’aurai perdu jusqu’au souvenir
Des amours – alcools de mon soleil.
J’ai brûlé pour toi en des jours passés –
Une ivresse m’a bercé à ton image – et la volupté,
L’as tu ressentie comme moi, vivante d’imaginaire ?
Un rêve marchait alors. Fais le courir,
Car je sens que je me réveille.