Une cervelle se promène sur une pique.
On l’agite et on lui fait fête ;
Elle bouge encore, elle s’applique
A donner l’impression d’une tête.
Moi, dans ma tête, il y’a un trou.
Un grand câble qui la traverse,
Fait avancer mon corps – et berce
Ce qu’il reste de mon esprit, en rythme doux.
Oui – c’est un petit mal, certes.
On me remet les idées en place.
De toute façon, si je trépasse,
On a connu de pires pertes !